OUI À L’INITIATIVE 99 %

Réinjectons une partie des revenus du capital dans l’économie réelle, réduisons les inégalités
La Suisse est un des pays les plus riches au monde, mais cela ne profite qu’à un petit nombre, le revenu de la majorité est grignoté par des primes maladie élevées et des loyers à la hausse.
Le 1 % de la population possède 43 % de la richesse. Sa fortune, investie, rapporte ; elle a augmenté de presque 20 % depuis 2003.

L’initiative veut imposer plus équitablement le revenu du capital qui dépasse un certain niveau en le taxant 1,5 fois plus que celui du travail. Cela générerait CHF 10 milliards qui pourront servir à baisser les impôts des ménages à faible ou moyen revenu, à réduire les primes d’assurance maladie et à financer la formation continue, les crèches, le système de santé et les transports publics.

L’initiative est favorable aux PME : renforcer le pouvoir d’achat des travailleuses et travailleurs stimulera la consommation. Elle renforce l’AVS : les réformes fiscales ont rendu avantageux pour les chefs d’entreprise de se payer en dividendes (imposés entre 50 % et 70%) plutôt qu’en salaires. Rééquilibrer l’imposition favorisera le payement de salaires soumis à l’AVS.

OUI AU MARIAGE POUR TOUS ET TOUTES

L’État doit reconnaître les couples sans jugement de valeur.
Famille hétérosexuelle, monoparentale, recomposée, LGBT : notre société a changé, la famille traditionnelle n’est plus le seul modèle. La législation doit être adaptée et reconnaître toutes les communautés de vie.

Le mariage civil permet d’accéder à la protection et aux droits que la reconnaissance de la parenté légale confère à la conjointe, au conjoint et aux enfants.

Il est temps de célébrer et protéger l’amour. Le mariage pour tous et toutes n’est pas un pas vers la gestation pour autrui, formellement interdite par la Constitution. Le partenariat enregistré n’équivaut pas au mariage et ne suffit pas : il ne protège pas la famille, il ne prévoit ni le droit à la naturalisation de la ou du conjoint∙e ni l’adoption conjointe ni les pensions de veuf ou veuve.
La Suisse est l’un des derniers pays d’Europe à ouvrir l’union civile aux couples LGBT. Reconnaissons la diversité des familles, corrigeons cette inégalité.

OUI À LA RECONNAISSANCE DES COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES

La loi votée en septembre 2020 par le Grand Conseil permet d’appliquer l’article de la Constitution cantonale sur la reconnaissance d’intérêt public des communautés religieuses.
Il y a environ 80 communautés religieuses dans le canton ; seules les Églises réformée évangélique, catholique chrétienne et catholique romaine sont officiellement reconnues.
La reconnaissance s’applique à la communauté, pas à la religion. Les conditions sont exigeantes, seules des organisations déjà bien intégrées pourront s’atteler à cette démarche. Ce statut octroie des droits : perception par l’État d’une contribution volontaire des membres, exonération fiscale, droit d’utiliser les locaux scolaires, participation à l’aumônerie des hôpitaux et des prisons. Et des devoirs : forme associative, respect des libertés, maîtrise du français, etc.
La loi prévoit une démarche basée sur l’objectivité des critères et non sur la subjectivité d’un arbitraire potentiellement xénophobe, contraire à notre principe fondamental de laïcité inclusive. La décision sera prise par le Grand Conseil, qui pourra envisager le référendum.
Nous recommandons de voter oui à la loi.
Parti socialiste du Val-de-Travers